Réouverture Mercredi 8 mars 2017
Pendant la Paris-Fashion-Week la galerie sera fermée - Réouverture le mercredi 8 mars 2017
Pendant la Paris-Fashion-Week la galerie sera fermée - Réouverture le mercredi 8 mars 2017
Anémochories - Oeuvres in Situ - Palais de Tokyo
Stéphane Calais (né en 1967) a été invité par le Palais de Tokyo à réaliser deux œuvres in situ :
Stéphane Calais fait une fois de plus la démonstration de sa maitrise de l'échelle monumentale et ce, sans renoncer à sa virtuosité de dessinateur et de coloriste. La monumentalité peut être un piège conduisant à la schématisation et à la brutalité, Stéphane Calais évite l'écueil avec brio, son talent de dessinateur reste intact en dépit des surfaces surhumaines qu'il nous offre à voir.
"Je n’envisage les pièces que d’une façon efficace par rapport à mes engagements. Naturellement le dessin, mon outil premier, me permet de naviguer dans les différents champs qu’il traverse : c’est-à-dire tous. Les questions qui se posent ensuite en fonction des médiums utilisés (peinture, dessins muraux, collages d’objets ou d’images...) sont des questions classiques, mais c’est dans leur réunion, leur proximité, que se jouent des tensions, des ellipses ou des raccourcis."
Stéphane Calais
A l'occasion des salons, Paris contemporary drawing, Salon du dessin et Drawing Now, la Galerie Susse Frères met en avant une sélection de dessins.
Jeune artiste, Claire Illouz ne renonce pas à la difficulté. Elle pratique avec passion la gravure et l'impression en taille-douce, des techniques particulièrement exigeantes dont elle maitrise beaucoup des secrets.
Claire Illouz est également une dessinatrice accomplie. La galerie Susse Frères propose en permanence une sélection de ses dessins et gravures.
L'age vénérable de Louis Stettner le met à l'abri des modes. Il est un astre débordant d'énergie et d'amour de la vie.
Travailleur infatigable, ce photographe célèbre est aussi un peintre, un sculpteur et un dessinateur passionné.
La galerie Susse Frères expose en permanence des sculptures, des toiles et une sélection de dessins de Louis Stettner.
Quand elle ne joue pas avec les mots, les aphorismes, les dictons, Nelly Maurel continue ... ses calligraphies et ses dessins participent de la même démarche. Glissements de sens, presque signifiants, amorces sémantiques, l'esprit de Nelly Maurel nous titille, nous balade et nous stimule par son agilité.
La peinture classique, les impressionnistes, les expressionnistes, les modernes, sont la nourriture première de J-R Hissard. Cet attachement à la "grande peinture" et aux enseignements qu'il en tire, n'écarte pas J-R. Hissard des sujets les plus contemporains.
Doté d'une acuité parfois ironique, rien n'échappe à son regard vigilant.
Drawing Now / Le carreau du Temple / du 30 mars au 3 avril 2016
Paris Contemporay Drawing Fair / Atelier Richelieu / du 1er au 3 avril 2016
Salon du Dessin / Palais Brongniart / du 30 mars au 4 avril 2016
Galerie Susse Frères / 56-62 Galerie de Montpensier / Palais-Royal / Paris
Nos motivations…
Chaque été depuis cinq six ans Vincent Bebert vient chez moi quelques jours dans l’Hérault, pour peindre des arbres. Il vient avec un énorme carton ou deux, et avec un sac terriblement lourd, plein de peinture; et de toute sorte de produit en bouteille, en pot, pour fabriquer ses couleurs. Il vient seul ou avec sa copine, et retrouve chez moi un ou deux peintres de sa génération, avec lesquels ils partent tôt le matin sur le motif.
En rentrant tard le soir, ou plutôt la nuit vers dix-onze heures le soleil est déjà couché depuis longtemps.
En rentrant Vincent est une peinture vivante. Son visage ses bras sont rouge, vert, bleu, ses pieds aussi car il peint avec tout son corps en étalant ses couleurs avec ses mains, en piétinant sa peinture quand il le faut. Mais un quart d’heure plus tard quand il sort de la douche il est comme un nouveau né.
Ce qui rend le travail de Vincent infiniment précieux pour moi, c’est sa manière d’être sur le motif. Il le sait que la nature est vie, qu’un arbre est un être vivant qui respire et bouge, qu’une montagne monte et descend, que l’air est un fleuve ininterrompu de forces, et que faire l’expérience des forces, des formes, des densités de vie, ne peut se faire qu’à travers ce corps à corps que le motif, que la vie extérieure nous demande. On est là pour çà.
Le travail sur le motif tel que Vincent le comprend, n’est pas de rester dans ce monde extérieur pour le représenter, et ajouter encore une image à l’encombrement visuel de notre temps.
Aller sur le motif, se lever, partir, chercher, s’arrêter, regarder. Je ne connais rien de plus grand dans la vie que cet instant. Vincent connaît bien la force que la nature nous laisse entrevoir à cet instant. Son trait rapide, libre, sincère, l’exprime, par exemple dans ce dessin, qui est devant moi ici.
Plonger dans l’expérience de voir sans peur, nager, ne pas perdre le souffle, lâcher les images.
Connaître le bonheur des mouvements de la nature. Mouvements naturels qui traversent le regard, qui le portent, qui le nourrissent. Dans ces courants grandissent ses arbres, chêne dans la garrigue, pin dans d’autres lieux qu’il connaît mieux que moi.
Le regard de Vincent ne nage pas vite, il sait par instinct que les vagues se répètent, partent et reviennent, comme ses montagnes qui sont des vagues qui se superposent, s’épaississent, deviennent matière, terre.
C’est dans cette lourdeur que Vincent apprend la lenteur, la durée. Sa recherche s’enracine et s’élance. Les motifs -arbres, montagnes- sont nos maîtres.
Février 2013, Alexandre Hollan
A LIRE : Un article d'Amélie Colelli sur Vincent Bebert http://articlesdart.com/vincent-bebert/
A l'occasion des 20 ans du PAD (Pavillon des Arts et du Design) du 31 mars au 3 avril
Deux meubles de Kim Moltzer seront exposés aux tuileries sur le stand "Studio PAD",
un décor réalisé par Daniel Suduca et Thierry Mérillou. (http://www.galeriesaintjacques.com/)
En vente à la Galerie Susse Frères / 56-62 galerie de Montpensier / Palais-Royal / PARIS
www.pad-fairs.com/paris/fr/ Jardins des Tuileries / Entrée face à la Rue de Castiglione / 31 mars-3 avril 2016